07/11/2011

"Contre l'Iran, l'État hébreu brandit une menace purement rhétorique"

Alors que l’AIEA s’apprête à publier un rapport sur le programme iranien, Israël menace la République islamique de frappes préventives. Mais pour Alain Rodier, spécialiste du renseignement militaro-industriel, l’État hébreu ne passera pas à l’action. 

05/11/2011

LA CAMPAGNE ELECTORALE EST MAL PARTIE A CAUSE DES VIOLENCES DU POUVOIR CONTRE L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE

A Mbuji-Mayi, les « pomba » de Ngoy Kasanji drogués s’attaquent aux combattants de l’UDPS.


TEMPETE DES TROPIQUES
Malgré l’appel à l’apaisement lancé à l’endroit des acteurs politiques en présence pour une campagne électorale sans violence ; le parti présidentiel ne baisse pas les bras.

En effet, le vendredi dernier, un groupe de pomba drogués obéissant aux ordres du gouverneur Ngoy Kasanji se sont attaqués au cortège de combattants de l’Udps à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï oriental . Ces combattants de l’UDPS avaient organisé dans la ville de Mbuji-Mayi, une caravane motorisée pour lancer leur campagne électorale, mais ils ont été surpris par la brutalité des éléments de la police associés au pomba que le gouverneur PPRD Ngoyi Kasanji a dépêché le matin dans toutes les artères principales de la ville de Mbuji-Mayi pour brutaliser la manifestation de l’Udps. Ces policiers associés au kuluna de Ngoyi Kasanji ont procédé à l’arrestation des combattants de l’Udps. Ils ont également endommagés les motos. Notre source à Mbuji-Mayi signe l cas de plusieurs blessés et fracturés.
La violence par l’instrumentalisation de la police et le recrutement de pomba ce dernier temps est devenue une manière propre au PPRD tant à Kinshasa que dans les province du pays dans cette période électorale.

La campagne étant déjà commencée, le gouverneur PPRD, Ngoyi Kasanji viole la loi en utilisant la police et le pomba pour perturber la campagne électorale de l’Udps.
Aujourd’hui cet homme qui a bénéficie de l’appui de ce parti au moment où son diamant a été saisi par le gouvernement de LD.Kabila crache sur l’UDPS en envoyant ces “ pomba “et la police pour disperser la campagne de l’Union pour la Démocratie et le progrès social dans cette période de campagne où chaque parti politique a droit à exercer librement ces activités sans être entraver par la police.

L’Udps a une base confortable dans la ville de Mbuji-Mayi.

Le comportement et provocation de Ngoyi Kasanji risque de pousser les combattants de ce parti politique à répliquer de sa manière. Ce qui risque d’engendrer les violences et causés plusieurs dégât dans cette aggLomération.

‘Le gouverneur Ngoyi Kasanji devrait être conséquent dans ces agissements car, ces élections risquent de nous apporter les surprises. Mais si le candidat de Ngoyi échoué, quel sera le sort du gouverneur du Kasai oriental vis-à-vis des combattants de l’Udps malmenés par la police et ces « pomba » sur son ordre.
GODE KALONJI MUKENDI

UNE POLICE PARTISANE EN RDC



La police nationale congolaise, à laquelle est impartie la lourde et délicate mission de sécuriser le processus électoral, les candidats et les electeurs, vient d’émettre un mauvais signal à partir de Mbuji-Mayi. Des témoignages concordants lui imputent en effet la sale besogne d’avoir fait couler le sang. A Kinshasa et à Kisangani, où les premières journées de la campagne électorale sont émaillées de plusieurs incidents, la présence policière parait fort déficitaire. Les victimes des actes de violence, sur les places et voies publiques, ne se sentent nullement sécurisées.

L’impression que laisse la police auprès de certains candidats et électeurs est qu’elle est instrumentalisée par les candidats exerçants encore des responsabilités au niveau du pouvoir central et provincial. Au lieu d’être l’église au milieu du village, elle semble avoir choisi le camp de la Majorité au pouvoir.

La question à se poser est celle de savoir si chaque candidat ou électeur non protégé par ce corps devrait monter sa propre milice, se promener avec sa machette, son tournevis ou sa barre de fer pour assurer sa défense. Le comportement jusque-là équivoque des policiers remet en cause les assurances données tout dernièrement par le ministre Thambwe Mwamba des Affaires Etrangères aux diplomates accrédités à Kinshasa au sujet de la sécurité des candidats et des électeurs.

Les premières violences de la campagne électorale font penser aussi à un défi aux recommandations du Conseil de Sécurité de l’ONU sur un processus électoral transparent et apaisé en République Démocratique du Congo. Finalement, toutes les craintes exprimées au sujet du risque d’élections non apaisées et non transparentes tendent à se confirmer.

Face à un climat électoral de tous les dangers, il appartient au gouvernement, garant de la paix et de l sécurité de tous les acteurs du processus électoral, de prend e ses responsabilités. Il n’est pas encore tard de secouer la police afin qu’elle retrouve rapidement sa neutralité politique et qu’elle fasse preuve du professionnalisme apporté à ses troupes à la suite de plusieurs modules de formation financés par nos partenaires extérieurs. En cette période électorale, la police congolaise devrait montrer aux Congolais et au monde extérieur un visage différent de celui qu’on lui a toujours connu et qu’il lui a souvent valu critiques et manque de confiance.

Les bavures vécues en période pré-électorale et mal accueillies au pays comme à l’étranger ont terriblement terni l’image de la police congolaise, beaucoup plus perçue comme un instrument de répression qu’une structure de maintien de l’ordre public. Les élections apaisées seraient impossibles en RDC sans une police républicaine.

Lancée officiellement le vendredi 28 octobre 2011 à partir de minuit, la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives nationales est mal partie. En effet, quelques minutes seulement après le go, Kinshasa a enregistré ses premiers incidents entre membres d’états-majors politiques chargés de monter les calicots des candidats au niveau de places publiques (carrefours, parkings de taxis, arrêts de bus, boulevards, avenues goudronnées). Les poteaux d’éclairage publics et les gros arbres étaient fort disputés durant toute la nuit, jusqu’aux petites heures de la matinée.
Des échauffourées ont opposé « Pomba » et « Shegués » de différents camps. En dépit des appels à une campagne électorale apaisée lancés le jeudi 27 octobre2011 par Daniel Ngoy Mulunda, président de la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), peu avant de laisser libre cours à la propagande tous azimuts, les violences sont au rendez-vous.
Elles se sont amplifiées le week-end, singulièrement dans les villes de Kinshasa de Mbuji-Mayi et de Kisangani.

Dans la capitale, une dame a été poignardée et « pillée » à Masina/Abattoir, au motif qu’elle battait campagne. Au quartier Yolo, dans la commune de Kalamu, un combattant de l’UDPSa été attaqué par un groupe de sportifs du PPRD pendant qu’il arpentait les rues de ce quartier, laissant flotter au vent le drapeau de son parti. Fâché d’avoir été agressé et surtout de la destruction méchante de l’emblème cher à son parti, il est allé chercher du renfort. Et pendant des heures, Yolo a vécu une ambiance propre à lé jungle.
Aux quatre coins de là ville, Pomba » et « Shegués » ont fait régner un climat de terreur, le plus souvent sous l’oeil passif des agents de l’ordre.
A Mbuji-Mayi, la police a tiré à balles réelles après une bataille rangée entre militants de la majorité et de l’opposition d’abord, puis entre combattants de l’Udps et militants du PPRD, au terme de laquelle on a compté plusieurs blessés. La réaction du Conseil de sécurité de la province du Kasaï-Oriental, a paru très bizarre En effet, en réaction à ces accrochages, il a décidé d’interdire toute manifestation publique de l’UDPS jusqu’à la fin de la campagne électorale. 
A Kisangani, on laisse entendre, qu’une autorité de la place a mis en place un commando ayant pour mission de torpiller l’arrivée d’Etienne -Tshisekedi, candidat à la présidentielle, dans cette ville. Et, le week-end dernier, un groupe fantôme se réclamant de l’UDPS s’est mis en vedette en’ perturbant la campagne des candidats de ce parti aux élections législatives nationales.
La campagne électorale a donc démarré dans un climat d’intolérance politique,, d’agressions physiques et verbales, d’interférences de certaines autorités politiques et administratives dans les activités des partis qu’elles ne portent pas dans leurs coeurs. Le signal de départ fait craindre une implosion sociale avant la tenue des scrutins présidentiels et législatifs nationaux annoncés.

COLOMBIE: Le chef de la guérilla des Farc, Alphonso Cano, tué par l'armée colombienne

Le président colombien Juan Manuel Santos a confirmé samedi la mort vendredi du chef des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) Alfonso Cano et a demandé à la guérilla marxiste de se démobiliser.