Projet LISANGA : JPARCHIKIN a formé les veilleurs sur le monitoring de protection à Maluku


Dans le cadre du projet LISANGA , la Commission Justice et Paix de l’Archidiocèse de Kinshasa (JPARCHIKIN) a organisé , le Jeudi 12 septembre 2024, à MBANKANA dans la commune de Maluku, un atelier de renforcement des capacités des veilleurs du Projet LISANGA. L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des veilleurs ainsi que celles de quelques membres des staffs du consortium du Projet LISANGA , qui jouent également ce rôle , sur la veille humanitaire et le monitoring de protection afin de leurs doter des atouts nécessaires pour relayer les bonnes alertes et d’uniformiser la methode travail.

Prenant la parole , le Chef de projet LISANGA pour les volets JPARCHIKIN, M. Samuel Ntumba a expliqué que le veilleur est une personne ou une structure qui transmet des informations de qualité et à temps opportun au sujet d’un danger , d’une crise ou d’une situation préoccupante en espérant enclencher un processus de prévention , de régulation ou de mobilisation. 

Trois modules ont fait l’objet de cet l’atelier qui a réuni plus d’une vingtaine de participants à Mbakana dans la commune de Maluku. Le 1er module a porté sur : » La coordination de la veille humanitaire et le mécanisme de gestion d’une alerte ». Le second s’est focalisé sur : » les messages d’alerte et leur typologie ». ; et le troisième s’est centré sur » La gestion et l’utilisation des informations « .

Dans le premier module , le Président des veilleurs , M. Medard Mabaya a le plus martelé sur les notions de base de la veille humanitaire. Il a insisté sur les qualités des messages au deuxième module; et quant au troisième module, le président des veilleurs a souligné l’importance des données collectées pour le Projet LISANGA.

Dans la partie interactive, un intervenant a émis le vœu de voir les veilleurs se pencher aussi au mouvement des élèves dans des écoles, car le taux de déperdition scolaire semble assez élevé à cause de l’insécurité, dans les Zones en conflit. 

Cet atelier a été clôturé par la remise d’un téléphone androïd à chaque veilleur comme outil de travail.

Par Carma Keng



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