Lambert MENDE, le Porte-parole du Gouvernement a mis en garde toute personne qui s'adonnerait aux pillages comme mode d'expression.
Environ trois semaines se sont écoulées, après le discours-bilan de Joseph Kabila à Kingakati. Mais ce n’est pas une raison pour l’ «homme au verbe facile» de ne pas réagir aux allégations de certaines bonzes de la contestation. Lambert Mende, parce qu’il sait le faire, a donc recadré les propos aux allures de diatribes, des pourfendeurs du Gouvernement. Le Porte-parole du Gouvernement, et ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a, au cours d'un point de presse organisé hier, éclairé la lanterne de l'opinion sur un certain nombre de points d'actualité. Cet éclairage-réplique a porté sur les discours, du 14 septembre, du chef de l'Etat à Kingakati et récemment à New-York à l'Assemblée nationale des Nations-Unies, sur les violences pré-électorales à Kinshasa, les élections de 2011 et les va-et-vient de certains acteurs politiques de l'opposition à l'étranger.
Au sujet de la communication présidentielle, Lambert Mende Omalanga a pratiquement répondu aux opposants qui fondent leur communication électorale sur une exégèse des propos du numéro 1 Congolais et qui donnent l'impression de tout sacrifier à la politique, y compris la vérité. Cette réponse, le grand tribun l'a justifiée par le fait que c'est le Gouvernement de la République qui est comptable du bilan présenté par Joseph Kabila.
Au sujet des multiples voyages des candidats présidentiables à l'étranger, Lambert Mende Omalanga a clairement dit ne pas avoir connu les raisons fondées de ces va-et-vient. " Peut-être que c'est pour des raisons de santé qui font qu'ils se retrouvent en Europe ou en Amérique. Nostalgiques de vielles époques où le pouvoir se donnait en Occident, ils sont là peut-être pour des contacts oubliant qu'aujourd'hui, le pouvoir se donne ici par le souverain primaire ", a indiqué le ministre de la Communication et des Médias.
A une question de savoir si le patron de la RLTV devra répondre au Procureur général de la République, l'orateur s’est montré plus clair et précis : " Je ne me mêle pas au problème de la Justice. Mais je sais que le parquet devra faire son travail. On a fait croire que tout était brûlé, même l'émetteur alors que le lendemain, la chaîne a commencé à émettre. Pour cela, le Parquet devra enquêter pour savoir si réellement l'émetteur brûlé avait été remplacé ou s'il avait vraiment pris feu ".
Evoquant le bilan économique du quinquennat du Chef de l'Etat, le Porte-parole du Gouvernement a avoué que le cadre macroéconomique a été stabilisé et la croissance est non seulement de retour, mais en constante progression. Pour lui, tous les paramètres le prouvent et l'ensemble des partenaires le reconnaissent sans ambages.
" Le taux d'inflation qui était de 9000% en 1996, a été ramené à 9,89% fin décembre 2010. Le taux de croissance réelle du PIB qui était négatif entre 1992 et 2000, est redevenu positif à partir de 2001 et a continué à grimper atteignant 6,3% en 2007 et 7,2% en 2010. Le PIB est passé de 4,3 milliards de dollars en 2000 à 12,5 milliards en 2009, soit un triplement en moins d'une décennie. Le budget de la République est passé de 721 millions 814 mille FC en 2006 à 6,746 milliards 324 millions de FC en 2011. Une multiplication par 9 pendant le quinquennat. Dans le budget 2011, quatre milliards de dollars proviennent des ressources internes du pays, soit quatre fois plus qu'en 2006. Par-dessus tout, il y a eu l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE ", a démontré le Porte-parole du Gouvernement à quelques compatriotes qui osent prétendre que le bilan est négatif sans toutefois contester ces chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
Abordant l'actualité, Lambert Mende a, entre autres, évoqué les violences pré-électorales enregistrées à Kinshasa lors des dépôts de certaines candidatures à la présidentielle de novembre prochain. A cet effet, il a tenu à rappeler aux uns et aux autres que le temps de saccage et des pillages comme mode d'expression auxquels on a été habitué vers la fin de la 2ème République est révolu. " La RDC est un Etat de droit démocratique. Quiconque emprunte d'autres voies que celles légales pour s'exprimer, s'expose à la rigueur de la loi. Le Gouvernement n'entend pas que ce pays soit ramené 20 ans en arrière, en 1990 lorsqu'il fallait combattre au corps à corps une dictature. Quiconque s'en prend aux biens de l'Etat, aux symboles de la Nation, aux biens privés se trouvant au Congo sera tenu d'en répondre devant la loi et à ses organes ", a martelé le conférencier.
Au sujet de la communication présidentielle, Lambert Mende Omalanga a pratiquement répondu aux opposants qui fondent leur communication électorale sur une exégèse des propos du numéro 1 Congolais et qui donnent l'impression de tout sacrifier à la politique, y compris la vérité. Cette réponse, le grand tribun l'a justifiée par le fait que c'est le Gouvernement de la République qui est comptable du bilan présenté par Joseph Kabila.
Au sujet des multiples voyages des candidats présidentiables à l'étranger, Lambert Mende Omalanga a clairement dit ne pas avoir connu les raisons fondées de ces va-et-vient. " Peut-être que c'est pour des raisons de santé qui font qu'ils se retrouvent en Europe ou en Amérique. Nostalgiques de vielles époques où le pouvoir se donnait en Occident, ils sont là peut-être pour des contacts oubliant qu'aujourd'hui, le pouvoir se donne ici par le souverain primaire ", a indiqué le ministre de la Communication et des Médias.
A une question de savoir si le patron de la RLTV devra répondre au Procureur général de la République, l'orateur s’est montré plus clair et précis : " Je ne me mêle pas au problème de la Justice. Mais je sais que le parquet devra faire son travail. On a fait croire que tout était brûlé, même l'émetteur alors que le lendemain, la chaîne a commencé à émettre. Pour cela, le Parquet devra enquêter pour savoir si réellement l'émetteur brûlé avait été remplacé ou s'il avait vraiment pris feu ".
Evoquant le bilan économique du quinquennat du Chef de l'Etat, le Porte-parole du Gouvernement a avoué que le cadre macroéconomique a été stabilisé et la croissance est non seulement de retour, mais en constante progression. Pour lui, tous les paramètres le prouvent et l'ensemble des partenaires le reconnaissent sans ambages.
" Le taux d'inflation qui était de 9000% en 1996, a été ramené à 9,89% fin décembre 2010. Le taux de croissance réelle du PIB qui était négatif entre 1992 et 2000, est redevenu positif à partir de 2001 et a continué à grimper atteignant 6,3% en 2007 et 7,2% en 2010. Le PIB est passé de 4,3 milliards de dollars en 2000 à 12,5 milliards en 2009, soit un triplement en moins d'une décennie. Le budget de la République est passé de 721 millions 814 mille FC en 2006 à 6,746 milliards 324 millions de FC en 2011. Une multiplication par 9 pendant le quinquennat. Dans le budget 2011, quatre milliards de dollars proviennent des ressources internes du pays, soit quatre fois plus qu'en 2006. Par-dessus tout, il y a eu l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE ", a démontré le Porte-parole du Gouvernement à quelques compatriotes qui osent prétendre que le bilan est négatif sans toutefois contester ces chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
Abordant l'actualité, Lambert Mende a, entre autres, évoqué les violences pré-électorales enregistrées à Kinshasa lors des dépôts de certaines candidatures à la présidentielle de novembre prochain. A cet effet, il a tenu à rappeler aux uns et aux autres que le temps de saccage et des pillages comme mode d'expression auxquels on a été habitué vers la fin de la 2ème République est révolu. " La RDC est un Etat de droit démocratique. Quiconque emprunte d'autres voies que celles légales pour s'exprimer, s'expose à la rigueur de la loi. Le Gouvernement n'entend pas que ce pays soit ramené 20 ans en arrière, en 1990 lorsqu'il fallait combattre au corps à corps une dictature. Quiconque s'en prend aux biens de l'Etat, aux symboles de la Nation, aux biens privés se trouvant au Congo sera tenu d'en répondre devant la loi et à ses organes ", a martelé le conférencier.
Par Dorian KISIMBA
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