Le Conseil national de transition libyen (CNT) a confirmé auprès de la chaîne qatarie Al-Jazira la mort du colonel Kadhafi dans sa ville natale de Syrte, dernier bastion loyaliste tombé aux mains des révolutionnaires. L'ancien dirigeant était en fuite depuis la prise de Tripoli, le 23 août dernier. Selon la chaîne Al-Arabia, son corps aurait été transporté à Misrata.
"Les occidentaux sont à la recherche de leurs propres intérêts. Quand ils en trouvent pas, ils vont jusqu'à tuer. Que les africains se mettent ça dans la tête . Les américains et les européens se fichent complètement des africains. Tous ce qu'il font n'est que mascarade. Il ont tué Kadhafi pour le pétrole lybien et pas pour sauver le peuple de la dictature. La mort de Mouammar Kadhafi leur permettra de bien exploiter ce pétrole " A déclaré un congolais RDC enragé.
La guerre et les emeutes, sont là les caractères actuels de la plus part des pays africains. En RDC, c'est depuis quelques années que le pays est envahis par des agressions. Jusqu'à ce jour rien n'est résolu. Toujours des explications. Par contre, la capture de Kadhafi a été un jeu de main. C'est ce qu'à déclaré un autre enfant du pays. "Que les occidentaux arretent de nous manipuler. Ils se nourissent de nos guerres quand ça leur rapporte et font semblant de nous aider quand il ne trouvent pas leurs interets. " A-t-il poursuivi.
Au Nigeria
La population de Niamey a accueilli jeudi avec amertume et frustration la nouvelle de la mort du "Guide Libyen", le colonel Kadhafi, davantage aggravée par les images montrées par toutes les chaînes de télévision de sa dépouille trainée dans une pick-up par les membres du Conseil national de transition (CNT) dans sa propre ville natale de Syrte.
Au lendemain de la mort de Kadhafi, l'opinion nigérienne semble être désorientée et se demande pour quel intérêt les membres du CNT, aidés par les armées occidentales, ont tué leur Guide.
En effet, de l'avis général, Mouammar Kadhafi a été incontestablement le dirigeant africain qui a le plus combattu pour l'intérêt général du continent.
"C'est vraiment frustrant et désolant", laisse entendre Idrissa Garba, un haut cadre de l'administration nigérienne qui se dit persuadé que les "Libyens n'ont rien compris, mais ils vont le regretter".
Pour M. Chaibou, "c'est dommage de voir tous ces milliers d'innocents qui ont été massacrés par les Occidentaux pour le seul but de s'accaparer des richesses libyennes. Ils vont pomper le pétrole et le gaz libyen, se ruer sur les marchés de reconstruction des infrastructures et autres édifices qu'ils ont eux-mêmes détruits".
"Kadhafi est mort, dans sa ville natale, l'arme à la main, comme il l'avait promis", s'exclame M. Mansour qui soutient que pour "bafouer sa dignité et lui enlever tout ce qu'il a fait de bon, ils ont laissé des enfants, certainement sous l'effet de la drogue, jouer dans les rues de sa ville natale avec son corps".
Pour M. Magalama, "ce qui s'est passé en Libye doit faire réfléchir les autres chefs d'Etat africains, surtout à la tête de pays riches, qui veulent s'éterniser au pouvoir". "Quand la barbe de ton voisin brûle, il faut mouiller la sienne avant qu'elle ne s'enflamme", dit-il.
"Ce n'est pas pour sauver des vies humaines qu'on a tué tous ces innocents, le problème est ailleurs", a-t-il ajouté.
Toutefois, vingt-quatre heures après, aucune réaction dans les rangs des officiels nigériens. De même, aucun média public n'a fait cas de la mort du "Guide libyen".
Niamey abrite depuis début septembre, des proches de Kadhafi dont son fils, Saadi Kadhafi, "pour des raisons humanitaires".
Les Nigériens gardent surtout en mémoire la grande générosité du colonel Mouammar Kadhafi pendant toutes ses visites dans le pays.
Dans sa vision panafricaniste à travers la Commission sahélo-saharienne de développement (CEN-SAD), le colonel Kadhafi a toujours fait preuve d'une générosité sans faille à l'endroit des pays au sud du Sahara, particulièrement les Etats voisins dont le Niger, par d'importantes aides en nature et en espèces.
Mieux, chaque fois que de besoin, tous ces dirigeants ont sollicité et bénéficié des largesses du "Roi des rois d'Afrique" (ainsi s'est-il fait couronné). Une manière pour lui, peut-être, de rappeler sa puissance aux uns et d'affirmer sa suprématie sur les autres.
Il se racontait qu'entre les deux tours des dernières élections présidentielles au Niger, le candidat arrivé au second tour, Mahamadou Issoufou, et son principal allié Hama Amadou, arrivé en 3ème position, accompagnés du président de l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès, Moussa Moumouni Djermakoye, avaient effectué une visite à Tripoli pour solliciter les services du "Guide libyen" Mouammar Khadafi.
Toutes les visites par voie terrestre de Kadhafi au Niger revêtaient un caractère carnavalesque, marquées par les longs convois de véhicules et la réalisation de grosses infrastructures dans les villes traversées pour abriter sa forte délégation, le tout accompagné de distributions gratuites de vivres et autres effets de valeur aux populations.
Dans le cadre de la coopération bilatérale, à travers la commission mixte nigéro-libyenne de coopération, il faut souligner la signature et l'exécution de plusieurs accords toutes tendant à renforcer les relations entre Niamey et Tripoli, dans tous les secteurs. Des accords qui sont tous le fruit du bon vouloir du Guide.
On peut citer entre autres, les conventions intervenues notamment sur l'implantation de plusieurs institutions bancaires libyennes au Niger, sur le plan juridique, l'assistance administrative mutuelle sur le transit, sur le développement du transport terrestre par la construction d'infrastructures routières à l'image de la convention relative au projet d'aménagement et de bitumage de la route Toummo-Bilma-Agadez, sur près de 1 000 km, estimés à quelques 65 milliards de francs CFA.
La mosquée des grandes prières de Niamey érigée sur plusieurs dizaines d'hectares est le fruit de cette coopération.
A ceux-ci viennent s'ajouter les projets de construction de la route transsaharienne (Sebha-Arlit), de construction d'un hôpital libyen de référence pour diminuer la peine des populations, l'aménagement de la vallée de l'Irhazer pour la culture de blé sur plusieurs milliers d'hectares dans la région d'Agadez.
Par Carroll Madiya
La guerre et les emeutes, sont là les caractères actuels de la plus part des pays africains. En RDC, c'est depuis quelques années que le pays est envahis par des agressions. Jusqu'à ce jour rien n'est résolu. Toujours des explications. Par contre, la capture de Kadhafi a été un jeu de main. C'est ce qu'à déclaré un autre enfant du pays. "Que les occidentaux arretent de nous manipuler. Ils se nourissent de nos guerres quand ça leur rapporte et font semblant de nous aider quand il ne trouvent pas leurs interets. " A-t-il poursuivi.
Au Nigeria
La population de Niamey a accueilli jeudi avec amertume et frustration la nouvelle de la mort du "Guide Libyen", le colonel Kadhafi, davantage aggravée par les images montrées par toutes les chaînes de télévision de sa dépouille trainée dans une pick-up par les membres du Conseil national de transition (CNT) dans sa propre ville natale de Syrte.
Au lendemain de la mort de Kadhafi, l'opinion nigérienne semble être désorientée et se demande pour quel intérêt les membres du CNT, aidés par les armées occidentales, ont tué leur Guide.
En effet, de l'avis général, Mouammar Kadhafi a été incontestablement le dirigeant africain qui a le plus combattu pour l'intérêt général du continent.
"C'est vraiment frustrant et désolant", laisse entendre Idrissa Garba, un haut cadre de l'administration nigérienne qui se dit persuadé que les "Libyens n'ont rien compris, mais ils vont le regretter".
Pour M. Chaibou, "c'est dommage de voir tous ces milliers d'innocents qui ont été massacrés par les Occidentaux pour le seul but de s'accaparer des richesses libyennes. Ils vont pomper le pétrole et le gaz libyen, se ruer sur les marchés de reconstruction des infrastructures et autres édifices qu'ils ont eux-mêmes détruits".
"Kadhafi est mort, dans sa ville natale, l'arme à la main, comme il l'avait promis", s'exclame M. Mansour qui soutient que pour "bafouer sa dignité et lui enlever tout ce qu'il a fait de bon, ils ont laissé des enfants, certainement sous l'effet de la drogue, jouer dans les rues de sa ville natale avec son corps".
Pour M. Magalama, "ce qui s'est passé en Libye doit faire réfléchir les autres chefs d'Etat africains, surtout à la tête de pays riches, qui veulent s'éterniser au pouvoir". "Quand la barbe de ton voisin brûle, il faut mouiller la sienne avant qu'elle ne s'enflamme", dit-il.
"Ce n'est pas pour sauver des vies humaines qu'on a tué tous ces innocents, le problème est ailleurs", a-t-il ajouté.
Toutefois, vingt-quatre heures après, aucune réaction dans les rangs des officiels nigériens. De même, aucun média public n'a fait cas de la mort du "Guide libyen".
Niamey abrite depuis début septembre, des proches de Kadhafi dont son fils, Saadi Kadhafi, "pour des raisons humanitaires".
Les Nigériens gardent surtout en mémoire la grande générosité du colonel Mouammar Kadhafi pendant toutes ses visites dans le pays.
Dans sa vision panafricaniste à travers la Commission sahélo-saharienne de développement (CEN-SAD), le colonel Kadhafi a toujours fait preuve d'une générosité sans faille à l'endroit des pays au sud du Sahara, particulièrement les Etats voisins dont le Niger, par d'importantes aides en nature et en espèces.
Mieux, chaque fois que de besoin, tous ces dirigeants ont sollicité et bénéficié des largesses du "Roi des rois d'Afrique" (ainsi s'est-il fait couronné). Une manière pour lui, peut-être, de rappeler sa puissance aux uns et d'affirmer sa suprématie sur les autres.
Il se racontait qu'entre les deux tours des dernières élections présidentielles au Niger, le candidat arrivé au second tour, Mahamadou Issoufou, et son principal allié Hama Amadou, arrivé en 3ème position, accompagnés du président de l'Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès, Moussa Moumouni Djermakoye, avaient effectué une visite à Tripoli pour solliciter les services du "Guide libyen" Mouammar Khadafi.
Toutes les visites par voie terrestre de Kadhafi au Niger revêtaient un caractère carnavalesque, marquées par les longs convois de véhicules et la réalisation de grosses infrastructures dans les villes traversées pour abriter sa forte délégation, le tout accompagné de distributions gratuites de vivres et autres effets de valeur aux populations.
Dans le cadre de la coopération bilatérale, à travers la commission mixte nigéro-libyenne de coopération, il faut souligner la signature et l'exécution de plusieurs accords toutes tendant à renforcer les relations entre Niamey et Tripoli, dans tous les secteurs. Des accords qui sont tous le fruit du bon vouloir du Guide.
On peut citer entre autres, les conventions intervenues notamment sur l'implantation de plusieurs institutions bancaires libyennes au Niger, sur le plan juridique, l'assistance administrative mutuelle sur le transit, sur le développement du transport terrestre par la construction d'infrastructures routières à l'image de la convention relative au projet d'aménagement et de bitumage de la route Toummo-Bilma-Agadez, sur près de 1 000 km, estimés à quelques 65 milliards de francs CFA.
La mosquée des grandes prières de Niamey érigée sur plusieurs dizaines d'hectares est le fruit de cette coopération.
A ceux-ci viennent s'ajouter les projets de construction de la route transsaharienne (Sebha-Arlit), de construction d'un hôpital libyen de référence pour diminuer la peine des populations, l'aménagement de la vallée de l'Irhazer pour la culture de blé sur plusieurs milliers d'hectares dans la région d'Agadez.
Par Carroll Madiya
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